ISBN: 978-2-917032-13-8


Format: 16 X 22 cm. 288 pages.
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Mille et neuf jours
Ouvrage signé Laurent Lavefve
Collection: Littérature

Mille et neuf jours, René Besse, la force d’un résistant déporté

René Besse, la force d’un résistant déporté … Le livre

L’enfance à Créteil, les étés en Corrèze ; le Front Populaire et l’engagement militant ; la Résistance et la prison où il rencontre Guy Môquet. Puis les Mille et neuf jours de camps de concentration et d’extermination. Enfin le travail de mémoire : comment prolonger, plus de soixante ans après Auschwitz, le témoignage d’un survivant à l’exceptionnelle humanité ?

Laurent Lavefve, avec humilité et respect, sans négliger la rigueur historique, se veut, par cet essai, un passeur de souvenirs devenus mémoire.

Dans cet hommage sensible à René Besse, résistant déporté du convoi des « 45 000 », aujourd’hui un ami, l’auteur interroge les difficultés de tout un chacun à entendre le témoignage des victimes de la barbarie nazie et à transmettre, désormais, une mémoire de l’humanité hors des leçons d’histoire.

Les auteurs

Laurent Lavefve est professeur d’histoire-géographie à Limoges et milite au sein de l’A.F.M.D. (Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation) de la Haute-Vienne.

Préface de Marie-José Chombart de Lauwe, résistante déportée à Ravensbrück et Mauthausen, présidente de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation.

René Besse, quelques éléments biographiques.

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René Besse

René Besse est né le 14 mai 1923 à Créteil, en région parisienne, de parents originaires de Corrèze. Sensibilisé dès son plus jeune âge à la solidarité du monde ouvrier, impressionné par la liesse et les luttes du Front Populaire, et encouragé par son cousin « Julot », il commence à militer aux Jeunesses Communistes à 15 ans. Il apprend sur le tas le métier d’imprimeur. Après le décret de septembre 1939 interdisant les organisations communistes, il continue à militer clandestinement. Pendant l’Occupation, il est arrêté une première fois, en octobre 1940, et emprisonné à Fresnes, en compagnie de Guy Môquet, jusqu’en janvier 1941. Il poursuit cependant son activité d’impression de tracts et est arrêté au cours de la grande rafle d’avril 1942. Il est alors interné au camp de Royallieu, près de Compiègne. Le 6 juillet 1942, il est parmi les 1 175 otages déportés à Auschwitz, qui seront connus sous le nom de « convoi des 45 000 » en raison des numéros tatoués (de 45 157 à 46 326) sur l’avant-bras gauche à leur arrivée à Auschwitz.

René Besse fait partie des cent dix-neuf survivants, en 1945, de ce convoi. Ils ne sont plus que sept à ce jour. En janvier 1945, après deux ans et demi passés à Auschwitz, il effectue les « marches de la mort » jusqu’au camp de Grossrosen (Pologne) puis de Nordhausen (Allemagne). Après s’en être évadé et avoir erré au milieu des bombardements, il est libéré par l’armée américaine et rapatrié en France le 23 avril 1945.

Au total, durant la guerre, René Besse aura subi trente-huit mois d’incarcération, dont, en France, deux et demi en prison puis trois et demi au camp de Royallieu, et, surtout, trente-trois dans les camps nazis, principalement à Auschwitz.

Dès la fin de la guerre, il n’a de cesse, au nom de ses camarades disparus et des millions d’autres, de porter la mémoire de ceux qui ont combattu le nazisme et le régime de Vichy, et ont connu les camps de la mort nazis. Il est, au titre de son action, homologué dans la Résistance Intérieure Française avec le grade de sergent et obtient en 1964 le statut de Combattant volontaire de la Résistance, et celui de déporté résistant. Il reçoit la Médaille militaire et la Légion d’honneur (grade de chevalier) des mains du général Billotte. En 1983, il s’installe en Limousin dans la commune de Peyrilhac (Haute-Vienne). L’abbé Jean Varnoux, curé du Palais-sur-Vienne, lui-même déporté dans un camp nazi, lui remet l’insigne d’officier de la Légion d’honneur, le cinq décembre 1989.

René Besse, toujours domicilié à Peyrilhac, poursuit son action de « passeur de mémoire », notamment dans les établissements scolaires où ses rencontres avec les élèves et les professeurs sont, d’après ce qu’ils en disent, de grands moments d’Histoire et de fraternité humaine.

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Les Ardents Editeurs bénéficient pour leur programme éditorial 2009 du soutien de : ■ L’État - ministère de la culture et de la communication - DRAC du Limousin, ■ Le Conseil Régional du Limousin avec l’aide du Centre régional du Livre en Limousin- ALCOL. ■ Cet ouvrage a bénéficié du soutien des Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (Délégation territoriale de la Haute-Vienne)